Tutelle mariste France - Marcellin champagnat à Lyon

ÉDITO

Le carême, un chemin de joie

L’entrée en Carême nous entraîne dans un mouvement de conversion de nos vies et de notre cœur.

Entendons-nous l’appel de nos frères et sœurs à partager et mener une vie plus fraternelle ? Cet appel, c’est celui du Christ qui vit au milieu de nous, c’est aussi l’espérance de trouver une terre promise libératrice, qui lutte contre les idoles de notre temps.

Nous sommes invités à découvrir le visage du Seigneur en chacun par une bienveillance attentive à notre prochain et quitter l’individualisme, l’égocentrisme. Retrouvons le sens de la communauté avec la conviction que l’action de chacun permet l’accomplissement d’un projet commun, d’un projet de société, d’une communauté universelle et chrétienne.

Le Carême, c’est un temps qui nous est offert pour questionner nos styles de vie ! Quel fardeau dois-je abandonner pour accueillir l’émerveillement de mon quotidien ? Où vais-je et pour quelles raisons ? Osons-nous toujours risquer l’inattendu sans jugement, sans crainte ?

Saint Marcellin Champagnat nous invite à un style de vie habité par des valeurs que nous souhaitons incarner dans nos communautés éducatives : Simplicité, Humilité et Modestie. Les trois violettes, ces petites fleurs discrètes sur les bords herbeux de nos chemins de campagne, parfument l’air ambiant sans que le randonneur ne les voie. Prenons comme témoignage la vie des religieux, de nos frères maristes que nous pouvons avoir la chance de rencontrer, de côtoyer et réfléchissons au sens de nos engagements. Quel service apportons-nous au plus petit d’entre nous ? Considérons-nous que chacune et chacun a du prix aux yeux de notre Seigneur ?

Cette démarche libératrice nous conduit vers la grâce de Pâques en empruntant un parcours d’Amour et d’Espérance guidé par la Grâce.

C’est sûrement cette Grâce que Sœur Emmanuelle nomme le bonheur qu’elle explique ainsi :

« Privé de tout, car dans un bidonville, il n’y a rien. […] Mais il y a l’homme et il y a tout parce qu’il y a la relation très simple, très chaleureuse, quotidienne. On est encordé. »

 

Beau chemin de Carême à tous !

Julien, délégué à la tutelle

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